Au cœur de la ville, Sceaux Smart est un espace de coworking élaboré sur un modèle 100% participatif. Plus qu’un joli jeu de mots, cet espace réunit des coworkers autour de valeurs et missions communes. Nous avons voulu en savoir plus sur cet espace. Rencontre avec Valérie Andrade.

Sceaux Smart

Bonjour Valérie, tu es la fondatrice de Sceaux Smart. Pourrais-tu nous en dire un peu plus sur ton parcours et comment t’es venue l’idée d’ouvrir cet espace de coworking ?

Durant mon parcours professionnel, j’ai changé à trois reprises de métiers d’abord ingénieur commercial, chef de projet et responsable marketing puis, directeur marketing et communication au sein du groupe RH, ADP. Dans ma dernière fonction, je me suis intéressée aux nouvelles formes d’organisation du travail et notamment le travail à distance ainsi que la communication interne de la stratégie à destination des salariés. Je suis passionnée par les RH et les transformations qui modernisent le travail en entreprise, le quotidien des salariés et des entrepreneurs.

Comme grand nombre de cadres, je pratiquais le télétravail gris occasionnel. Lorsque la Ville de Sceaux a mené une enquête auprès de citoyens fin 2011 pour mesurer l’intérêt d’ouverture d’un télécentre sur le territoire, j’ai spontanément répondu au questionnaire et je l’ai relayé.

Dès le début de l’année 2014, en portant le projet Sceaux smart jusqu’à sa concretisation, j’ai voulu mettre à profit de mes compétences au travers d’un projet entrepreneurial. J’ai trouvé dans le coworking, un cadre de reference qui donnait sens à mon ambition. Je peux aisément y déployer mes compétences marketing, mon expérience professionnelle et développer des outils participatifs.

Parle nous de tes associés ou des personnes qui t’ont aidée à mener à bien cette aventure. Qui sont-ils ? Comment cela s’est-il déroulé ?

Sceaux smart est né d’une série de rencontres.

Le 1er conseil m’est venu d’un entrepreneur averti qui m’avait dit «  présente ton projet à 10 personnes, si elles te suivent et t’ouvrent des portes, poursuit ton chemin. Au mieux, le projet aboutira, au pire tu auras développé ton réseau ».

La deuxième rencontre s’est faite avec le Maire de la Ville, Philippe Laurent, il avait inscrit sur sa carte de visite, le nom d’un salarié à la Ville à contacter rapidement. J’ai donc présenté le projet à Geneviève Bécoulet et Sylvie Bléry-Touchet, un salarié et un élu. C’est à partir de ce moment que le projet de ville et le projet citoyen ne sont devenus qu’un. La ville de Sceaux a naturellement partagé ses études, les comptes-rendus des démarches participatives effectuées auprès des citoyens. Une première communauté a été constituée dans le cadre d’une réunion publique sur la base des répondants à l’enquête à laquelle j’avais répondu moi-même répondu en 2011. Nous l’avons animée avec des compléments d’enquêtes et des ateliers. Nous avons fait réagir les citoyens sur leur besoin, sur le modèle économique, la décoration du site, l’équipement internet et informatique, etc.

5 citoyens ont constitué dès les premiers mois le noyau dur et l’équipe de gouvernance, puis au fil des mois et des pas de progrès, d’autres personnes sont venues rejoindre l’aventure et y participer pleinement et généreusement. L’équipe de réalisation était composée d’une dizaine de citoyens. La communauté est bien plus importante encore. Plus de 400 personnes suivent l’initiative avec attention et bienveillance.

Sceaux smart est aussi la rencontre avec des organisations, par le biais d’appels à concours, d’ateliers, d’événements. L’association du réseau Actipole 21, qui promeut le label C3 et l’accueil de télétravailleur en tiers-lieux, la Région Ile-de-France, de nombreux espaces de coworking, LBMG Worklabs et Néonomade, etc …

Le soutien du Conseil Départemental des Hauts-de-Seine et son appel à projets ESS ont transformé le projet en réalité. Une des forces majeures de cet appel à projets, c’est d’exiger au plus tôt une hybridation des sources de financements. C’est comme cela que nous avons rencontré Hauts-de-Seine Initiatives qui nous soutient et qui a depuis installé une de ses antennes sur le site Sceaux smart.

Sceaux Smart

La ville de Sceaux a la particularité de compter plus d’étudiants que d’actifs. Sur les conseils du Maire de Sceaux, c’est une force sur laquelle nous nous sommes appuyés dès le démarrage du projet. La campagne de crowdfunding (financement participatif) a été portée par un groupe d’étudiants de l’IUT de Sceaux et notre contrat de coworking a été réalisé par la Faculté Jean Monnet. Des actions qui se sont depuis amplifiées y compris avec d’autres établissements.

Nous avons mis plus de temps à séduire les entreprises. C’est finalement une belle PME du territoire, Aderhis, qui été la première à se lancer et c’est aussi une rencontre avec son président Simon Elkhael qui continue en mentor de nous accompagner.

Je reste convaincue que les plus belles aventures sont collectives. Avec tous ces acteurs, nous avons créé ensemble notre propre tiers-lieu, nous avons innové sur notre territoire, grâce à la qualité de nos échanges et une alchimie incroyable qui a très vite pris sur le sujet.

C’est aussi au travers de nouvelles rencontres que nous continuons à développer Sceaux smart.

Comment peux-tu décrire ton espace en 3 mots ? Quelles sont ses particularités ?

Un lieu, un collectif et une plateforme de services.

Un tiers-lieu d’émulation et d’innovation, qui est à la fois :

– un lieu attractif et professionnel,

– un collectif d’entraide et de convivialité,

– une plateforme de des services répondant à des enjeux locaux utiles tels de véritables marqueurs identitaires.

Nos particularités sont un ancrage territorial très fort, avec la volonté de résoudre à la fois des enjeux à l’échelle de la ville et également au niveau du Département.

Sceaux Smart

Côté proximité, il s’agit de favoriser l’implantation et le développement d’entreprises, de participer à notre échelle et par des actions concrètes à l’écosystème ESS développé dans la ville, d’améliorer l’équilibre de vie de nos bénéficiaires, en limitant leur déplacement. Notre ancrage territorial est également marqué par nos actions avec les écoles. Nous avons mis en relation des start-ups avec l’IUT de Sceaux, la Faculté Jean Monnet et l’EPF et enregistrons déjà des résultats encourageants qui nous poussent à aller encore plus loin. Depuis le mois d’avril, nous développons l’accueil d’étudiants-entrepreneurs sur le site. C’est pour nous, une priorité de mixer les publics sur le site et de s’appuyer sur la jeunesse pour les aider à bâtir la société de demain : c’est la particularité de Sceaux smart qui s’appuie sur son campus de 10.000 étudiants pour qu’ils contribuent à une démarche territoriale plus collaborative, plus responsable, plus ouverte, plus entreprenante et volontaire.

Sceaux smart est une réponse de proximité et une bonne partie de nos occupants viennent des communes voisines. Avec le Conseil Départemental, nous nous sommes engagés pour participer :

– à l’ambition de faire des Hauts de Seine, un espace d’accueil, d’implantation et développement de petites structures innovantes,

– augmenter le nombre de postes disponibles dans les communes sud du département. Un tiers-lieu est l’opportunité de (re)localiser des emplois et de l’activité économique sur le Sud du département.

– réduire les déplacements pendulaires et la saturation des transports : 98% des actifs résidant dans le département travaillent en Ile de France. Le télétravail est une opportunité pour réduire les perturbations sur la ligne RER, pour décongestionner le trafic aux heures de pointe, pour réduire les risques d’accidents associés, et augmenter le confort des voyageurs. A l’échelle du collectif, ce sont des gains potentiels économiques sur les coûts de maintenance des routes, des parkings, sur la réduction des accidents et la pollution.

– recréer du lien et redonner du sens : les valeurs de l’économie collaborative et de l’ESS sont fédératrices et créatrices de liens.

– bâtir un écosystème fédérateur et créateur de valeur économique et sociale à l’échelle du territoire et faire des tiers-lieux des points relais des actions du département en faveur de la solidarité, de l’innovation et de la création d’emplois. A ce titre, nous avons développé 3 types de réponses pour les salariés en transition professionnelle, en s’appuyant sur nos bénéficiaires. Un coach propose un entretien de cadrage, une formatrice accompagne des personnes en mode individuel dans leurs démarches en s’appuyant sur une solide méthode projet et des techniques de communication interpersonnelles, le groupe Primaveras propose un accompagnement collectif pour travailler sur son parcours professionnel.

Un  tiers lieu, tel un séquoia et donc une forêt à l’échelle du département, c’est aussi un modèle de résilience et de bienveillance qui absorbe les crises qui s’enchaînent depuis 2008, multiplie les connexions et les liens humains et favorise le développement d’une économie vertueuse et exemplaire.

Sceaux Smart

Et plus en détails, comment fonctionne ton espace ?  Peux tu nous décrire une journée type ?

L’espace est posé sur la coulée verte, un cadre verdoyant qui relie la Ville de Sceaux à Paris. Nous sommes à moins de 7 minutes du RER Robinson et de la rue la piétonne de la ville. Nous disposons de toutes les commodités de transport : Rer, Bus, Autolib, piste cyclable.

Il compte 34 postes de travail, 18 dans l’espace central, en mode coworking et 16 en bureaux fermés seul ou en collectif. Nous disposons également d’un salon fermé, d’une grande salle de réunion et l’espace principal se transforme en lieu événementiel. Un lieu qui se veut très flexible, dans l’esprit du coworking. Le poste de travail est facturé de 15 à 18 €/ HT/ jour. Il peut être occupé de la demi-journée au mois, selon les besoins de nos bénéficiaires. Les espaces de réunions peuvent se louer à l’heure.

Pas une seule journée ne se ressemble et c’est tant mieux. Le fait que l’espace de coworking soit central et que la majorité des personnes qui l’occupent sont souvent différentes entre le matin et l’après-midi renforcent cette particularité. Les bureaux fermés sont tous orientés et ouverts sur cet espace. Ainsi les croisements des uns et des autres donnant chaque jour, une couleur différente aux échanges, aux idées, aux actions et interactions entre les personnes qui s’y croisent. L’espace cuisine est le point d’échange par excellence. Le lundi matin est souvent un moment de retrouvailles et le café dure un peu plus longtemps que les autres jours. On y partage aussi de nombreux déjeuners. Les idées ne manquent jamais pour casser la routine. Les trois dernières en date, sont :

-L’animation d’un petit-déjeuner et d’un quizz par l’une des start-up dans le tourisme présente sur le site. L’occasion aussi d’annoncer officiellement l’arrivée de ses premiers salariés sur le site Sceaux smart.

– La transformation ponctuelle de nos tables de réunion en table de ping-pong grâce à l’ajout d’un filet mobile.

– Un déjeuner partagé, en mode tapas, pour surprendre et partager un moment avec une personne qui partait le soir même en congés maternité pour 5 mois.

Sceaux Smart

Pourquoi avoir choisi de t’installer à Sceaux ? Que penses-tu apporter à cette ville ?  

J’habite Sceaux depuis 1997, une ville attachante offrant un cadre de vie exceptionnel. Avant Sceaux smart, mes déplacements professionnels et mon rythme de vie ne me donnaient pas l’impression de connaitre et de profiter pleinement des avantages que la ville m’offrait. Aussi, j’avais la volonté de développer une action citoyenne concrète.

En présentant mon projet de création d’un espace de coworking début 2014 au Maire de Sceaux puis au service économique de la ville, les deux initiatives sont devenues un projet unique, le tout avec un ancrage territorial affirmé.

Sceaux n’est plus seulement une ville résidentielle, étudiante et culturelle, c’est aussi une ville où l’on peut désormais créer, implanter et développer une entreprise ou se poser en nomade pour exercer ses activités.

 

A qui s’adresse Sceaux Smart ? Qui retrouve t’on ?

De nombreux profils coexistent : entrepreneur, créateur d’entreprise et de micro-entreprise à tous les stades de développement, indépendant, freelance, télétravailleur, salarié en portage salarial, salarié en transition, stagiaire, étudiant. Tous arrivent d’environnements de travail différents.

Nos bénéficiaires viennent chercher bien plus qu’un lieu, ils ont en commun le fait de vouloir sortir de l’isolement, même lorsqu’ils viennent d’une grande entreprise, où le travail individualisé très souvent les pèsent. Au fil de jours passés sur l’espace, ils deviennent les acteurs d’un vivre ensemble qu’il s’agisse de se déplacer, de travailler, de créer et de consommer, puisqu’ils le font progressivement autrement.

Tous cultivent ici des relations professionnelles voire amicales, saines et bienveillantes.

Tu as mis en place une communauté de coworker au sein de ton espace, peux-tu nous en dire un peu plus sur les valeurs et missions qui les rassemblent ?

Notre mission, c’est de connecter les hommes et les connaissances au service de création de valeur sur le territoire. Nous nous sommes fixés 3 enjeux :

– favoriser le développement économique et de l’emploi,

–  rapprocher les actifs, les salariés en transition et les étudiants,

– améliorer l’équilibre de vie professionnel et personnel.

Les valeurs fortes qui fédèrent notre communauté sont la proximité, la bienveillance, l’émulation, la co-construction, la créativité et l’audace. C’est sans doute plus facile de créer des valeurs en partant de zéro, par contre, il est indispensable de les porter et de les diffuser au quotidien, d’être valeur d’exemple. C’est une des raisons pour lesquelles le triple rôle d’animateur, de connecteur et de facilitateur est une condition de réussite. Ces valeurs, nous sommes plusieurs à les porter, sans que l’une ne soit prioritaire à l’autre. Il n’est pas non plus impossible qu’elles évoluent avec le temps et les personnes qui fréquentent le lieu. De manière générale, nous veillons à ce que tous les choix que nous faisons ne bloquent en rien l’ouverture, la souplesse et la flexibilité de nos activités d’aujourd’hui et de demain.

Sceaux Smart

Quels sont les évènements, actions mises en place pour la communauté (et pour les nomades !)

Avec l’aide d’une doctorante, nous avons mise en place un réseau social interne qui s’appelle Whaller. C’est du moins celui qui a été retenu après différentes expérimentations. Il présente la particularité d’être ouvert avec l’extérieur grâce à son architecture sous forme de sphères.

Nous sommes conscients qu’un espace de coworking est avant tout un lieu de vie et se distingue par la bonne dynamique des interactions qu’il génère entre les personnes qui le fréquentent.

Nos animations sont de trois natures :

> Quotidiennes : pour faciliter les mises en relation et favoriser les échanges entre les coworkers. Je connecte tout au long de la journée ces personnes, à l’écoute permanente de leurs besoins, scrutant et développant toutes les synergies possibles.

Une start-up dont l’offre s’appelle Oneprez, propose de réaliser des sites internets. Depuis leur installation sur le site, ils ont signés une dizaine de contrats grâce à des mises en relation.

> Informelles : cafés de la connaissance, déjeuners, apéritifs, afterwork. Par exemple, nous avons fêté notre 1er noël en invitant les conjoints et les enfants de nos coworkers. On avait organisé pour l’occasion un micro-marché de Noël en partenariat avec des  commerces de proximité.

> Formelles : conférence, exposition, atelier pour tous, formation, barcamp, workshop, showroom, livingLab, serious game, présentations d’initiatives individuelles ou partenariales.

Soit elles sont organisées par Sceaux smart avec le concours de ses bénéficiaires : Smart Book’in, Smart’At

Soit elles sont portées par des organisations présentes sur le lieu ou pas. Par exemple,  le photographe Fabrice Jousselin, présent sur le lieu, transforme notre grande salle de réunion en studio photo pour une  journée à l’issue de laquelle une quinzaine de personnes disposeront de 4 photos professionnelles en couleur et en noir et blanc. Notre réseau est aussi l’occasion de co-monter des événements uniques, innovants et performants.

Il est intéressant de souligner que nous avons une posture quelque peu différente des pratiques générales constatées. Au même titre que nous ne cherchons pas devenir une usine de nomades « casqués », nous ne cherchons pas non plus à développer des modèles gratuits à tout va. Nous pensons que le gratuit appelle le gratuit et ne crée pas de valeur.

Aussi, nos smart’at, sont payants. La somme est aujourd’hui modique, à moins de 10€/ HT/ participant. Il s’agit de formats d’apprentissage préparés et portés par des personnes en maîtrise des sujets qu’elles portent, proposés sur des formats courts. Le tout dernier smart’at était animé sur les techniques d’inbound marketing.

Sceaux Smart

Le télétravail est un thème de plus en plus présent au sein des entreprises. Est-ce que tu le ressens dans ton espace ? Comment penses-tu que le télétravail en tiers lieux représente une alternative au télétravail à domicile ?

Dès les pré-réservations, nous avions dans nos effectifs un premier télétravailleur. D’autres sont venus depuis. Ce n’est pas la population la plus simple à convaincre. Tout l’enjeu consiste à leur faire comprendre que le télétravail à la maison n’est pas ou plus une étape obligée.

Les télétravailleurs ont une culture du nomadisme encore faible et leurs idées sont malheureusement souvent préconçues. Leurs exigences sur le poste de travail sont aussi plus fortes. Ils se présentent  en espérant disposer d’un bureau fermé, pour des journées flexibles et peu prévisibles. Ils ne sont pas tous encore équipés d’un matériel qui les permet d’être nomades et doivent parfois négocier avec leur entreprise leur équipement. Ils commencent quasi-systématiquement à payer leur facture de leur poche. En effet, les négociations avec leur entreprise sont toujours de leur initiative et elles progressent lentement dans leurs organisations.

Nous sommes sur une mutation certaine, profonde et lente du travail et de ses formes d’organisations.

Les salariés qui sont passés par le télétravail à domicile à raison de plus 2 jours/ semaine décrivent des situations qui auraient pu être évitées en optant plus rapidement pour un  travail flexible en tiers-lieu. Ils évoquent leur isolement, la transformation de la perception de leur chez-soi, perte de repère dû à l’intrusion du travail au domicile initialement lieu de ressourcement. En entrant au domicile, le travail génère une souffrance familiale, puis finalement du salarié qui finit par se sentir coupable, ceci sans compter l’élargissement des horaires de travail jusqu’à l’épuisement, certains nous ont évoqué travailler quand leur famille dort.

Si le travail n’est plus un lieu, le choix n’est pour autant pas neutre.

C’est pour cela que le mot tiers-lieu me semble d’ailleurs être le terme le plus approprié. C’est un lieu parmi d’autres qui offre un environnement professionnel, convivial et créatif.

Tu bénéficies du label C3 (label de confiance tiers-lieux pour les entreprises) développé par Actipole 21. Peux-tu nous en dire un peu plus sur ce que c’est et ce que cela représente pour toi et ton espace ?

Le label C3 est un formidable outil de confiance pour les entreprises, les dirigeants, les DRH, les managers et les salariés, pour leur faire comprendre que les tiers-lieux sont une alternative d’organisation du travail.

Son objectif est de renforcer l’identité, la qualité et la visibilité des services offerts. Il est composé de critères mesurables et qualifiants définis par  l’écosystème des acteurs qui fréquentent et opèrent dans ce type de lieu. Ces derniers sont organisés en trois grands domaines et un champ transverse :

1)  La proximité (ex : facilité d’accès -handicapés, transports en commun, parking à vélos, commerces, restauration,…)

2)  Le lien social (ex: animation, échanges collaboratifs, groupes d’utilisateurs…)

3) La haute performance (ex: wifi sécurisé, sécurité des données,…)

+ l’ inter-opérabilité et gouvernance (ex: appartenance à un réseau et l’itinérance,…)

Label C3

Pour Sceaux smart, le label C3, a été un cadre de référence dans la co-construction de notre espace. Nous avons participé aux travaux de définition, cela a été une double occasion de discuter les critères et d’échanger avec nos confrères, toutes familles confondues. Au quotidien, il apporte une garantie pour les entreprises et les nomades notamment dans la phase contractuelle. Cela est d’autant plus important pour nous que le potentiel de travailleurs nomades est significatif sur notre territoire. Les études menées par la Ville de Sceaux démontrent que les acteurs qui fréquenteront demain nos espaces Sceaux smart sont  en majorité des cadres fortement représentés, puis des entrepreneurs et des salariés. Le potentiel de nomades a été évalué à 1.083 personnes répartis à 856 cadres, 187 entrepreneurs et 40 employés

Que dirais-tu à nos chers lecteurs pour les inciter à venir découvrir ton espace ?

Demandez notre smart’pass !

Visitez notre site internet, suivez-nous sur les réseaux sociaux et surtout, c’est encore bien mieux de venir nous rencontrer. Vous bénéficierez d’un accueil chaleureux, d’une écoute bienveillante et la garantie de savoir trouver ensemble comment être acteur d’un travail qui change et qui fait que professionnellement et personnellement, vous vous sentirez bien, épanouis et créatif à souhait.

Sceaux Smart

Merci beaucoup pour cette interview. Nous te souhaitons une belle continuation.

SCEAUX SMART, 10, rue Gaston Lévy 92330 Sceaux – RER Robinson ou Sceaux

Téléphone : 09.72.50.99.92.

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