Retrouvez dans notre revue de presse hebdomadaire notre sélection de l’actu du télétravail et des tiers-lieux. Études, nouveautés, faits marquants… Que retenir cette semaine?

 

Un pour tous, tous pour un

 

Le Cercles des Echos publiait, jeudi dernier, un article titrant « Comment créer du lien entre les équipes de terrain et les dirigeants ». L’irruption des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment, ont profondément modifié le monde de l’entreprise. Dans un contexte où tout relève de l’urgence, la performance individuelle est devenue un credo principal, au détriment de l’échange. Pourtant, paradoxalement, l’organisation structurelle des entreprises s’est déportée sur une  nouvelle stratégie, celle du réseau.
En effet, selon les résultats d’une étude menée en 2009 par le cercle RH, « 70% des salariés travaillent aujourd’hui dans des entreprises géographiquement dispersées ». La démultiplication est une opportunité pour améliorer l’investissement collectif, mais, mal accompagnée, elle peut induire des effets pervers. Ainsi, selon une étude de BPI/BVA réalisée en 2007, «50% des salariés avouent ne pas suivre les directives de leur manager ». La réussite de cette stratégie consiste donc à miser sur le réseau en garantissant les moyens de l’échange. Ceci implique de mettre en œuvre une communication interne efficace et harmonieuse, soutenue par un management de proximité actif.

Et vous, quels sont vos supers pouvoirs ?
Et vous, quels sont vos supers pouvoirs ?

Cette ode à l’esprit collectif, nous permet de glisser, aventureusement, sur une infographie de Social Cast, notamment parue dans un billet du blog de RegionJob. Cette représentation, sorte de fable post-moderne, propose une analogie amusante entre l’ADN d’une équipe de super-héros et le sens collectif en entreprise.

La définition d’un objectif commun, un bon management, un rôle défini et attribué à chacun des membres, une relation fondée sur la confiance et un respect mutuel compteraient parmi les ingrédients incontournables pour un « cocktail managérial » réussi. Evidemment, la recette est personnalisable.

Alors en attendant de voir se constituer une bande de zèbres masqués, à vos shakers !

 

Travailleurs, Travailleuses

 

Mercredi, Libération consacrait son Grand Angle au phénomène « coworking ». Avec un titre sonnant comme un appel à la mobilisation « Sans bureau fixe, unissez-vous ! », l’article dresse le portrait des différents acteurs gravitant dans cette sphère. La parole est donnée aux coworkers eux-mêmes ainsi qu’aux gestionnaires de coworking spaces – nommément Jean-Christophe Uhl, fondateur du centre Bureau-Mobile et Anne-Claire Pâris, cofondatrice du Lawomatic. Si, au vu des témoignages, le concept est indéniablement attractif, force est de constater qu’il est surtout pratiqué par des freelances ou des indépendants. L’article pointe avec justesse le statut encore embryonnaire du télétravail en France. Peu de salariés ont, dans ces circonstances, la possibilité de travailler depuis un tiers-lieu. Sans doute, s’agit-il d’un mécanisme à enclencher. Effectivement, comme le souligne Baptiste Broughton, membre de la caravane, la multiplication d’espaces de travail collectifs devrait, à l’avenir, convaincre les chefs d’entreprise de laisser leurs salariés travailler un jour ou deux en dehors des murs du bureau. Dans ces circonstances, l’effervescence autour de projets d’espaces de travail alternatifs est de bon augure. A ce chapitre rappelons : l’étude de marché lancée par le Conseil Général de Seine-et-Marne au sujet d’un potentiel réseau de télécentres dans le département ; l’arrivée, en 2012, de 3 nouveaux télécentres au sein du réseau animé par le précurseur, département du Cantal; le plan d’1,3 million d’euros, adopté par la région IDF en vue du développement d’un réseau d’espaces de travail collectifs, et enfin, la réorientation stratégique des centres d’affaire, de type Regus ou Multiburo, vers des offres complémentaires de bureaux flexibles.

Le mouvement en faveur du nomadisme est donc relativement bien engagé. Il n’en reste pas moins que cette perspective générale de réorganisation du travail suscite encore des interrogations. Comment s’assurer, que l’intention de donner plus d’autonomie au salarié en lui accordant davantage de confiance ne verse pas dans certains travers, notamment résumés dans l’article, sous l’expression « diviser pour mieux régner ». En conclusion, gardons l’œil ouvert, et le bon !

 

Logorama

 

Aujourd’hui, Geek et Social, blog d’information sur les médias sociaux et les outils Web, a décidé de lever le voile sur l’histoire secrète des logos. Ne vous est-il jamais arrivé de vous interroger sur le pourquoi du comment d’une telle représentation. Simple délire de publicitaires ou de designers graphistes ?

Le logo, symbole d'une société de consommation ?
Le logo, symbole d’une société de consommation ?

Le logo a aujourd’hui une place indéboulonnable dans la publicité. L’identité visuelle est tellement prégnante dans notre société de consommation, qu’il n’est plus nécessaire de lui adjoindre le nom de la marque. L’article « logotype » de Wikipédia revient sur une confusion courante faite entre le logo et l‘insigne. Ainsi, « le logo désigne le nom, et l’insigne ou le signe désigne un graphisme associé ». Pour exemple: Renault. Le véritable logo de Renault est le nom « RENAULT », écrit avec une typographie spécifique, tandis que le losange en est l’insigne.
Geek et social s’est ici lancé dans un exercice de décorticage des plus farfelus. Une chose est sure: de l’imagination, il en faut !

Bon week end !