Retrouvez dans notre revue de presse hebdomadaire notre sélection de l’actu du télétravail et des tiers-lieux. Études, nouveautés, faits marquants… Que retenir cette semaine?
Flexion, extension
« C’est décidé, je me remets au sport ! » Une injonction que vous vous êtes peut-être faite à vous-même en reprenant le chemin du bureau…Toutefois, bien que déterminé (et sans doute tout autant que vous l’étiez au 1er de l’an), vous savez pertinemment que ce genre de résolutions vacillent rapidement quand s’installe la routine. Pour vous aider à maintenir le cap, vous pourriez très bien adopter « Les 10 exercices pour faire du sport au bureau »…
Pour les positions les plus improbables, il s’agit d’assumer!

Une autre alternative possible et observée chez Facebook : courir sur un tapis de course tout en travaillant. L’idée peut paraître saugrenue mais elle a déjà fait son chemin dans certains bureaux américains. Reprenant le Wall Street Journal, un article publié sur l’Expansion.com le 7 septembre, révélait que de plus en plus d’employés américains renoncent à leurs chaises de bureau pour travailler debout, notamment pour limiter certains effets liés à une position assise prolongée. Des études scientifiques ont, en effet, démontré que travailler plus de 6h de suite derrière un bureau entraîne non seulement des risques cardio-vasculaires et des troubles musculo-squelettiques, mais favorise également l’obésité et diminue l’espérance de vie… Pour autant, travailler debout n’est pas non plus une solution idéale dans la mesure où cette position de travail entraîne, quant à elle,entre autres, des troubles veineux… Dans ces circonstances, et comme le suggère l’article de Zevillage sur ce sujet, il conviendrait donc d’adopter une position intermédiaire, c’est-à-dire mi-assis/mi-debout. Une étude menée par l’INRS en 2008 montrait que cette posture permet à la fois de respecter les courbures du dos et d’assurer une bonne répartition du poids sur le bassin et les pieds. Il reste maintenant à repenser les mobiliers de bureau, ainsi que l’espace de travail afin d’assurer le confort, la sécurité et réduire ainsi les risques ergonomiques.
Du « rififi » chez les centres d’affaires
Le monde des centres d’affaires a connu sa petite révolution la semaine dernière. Effectivement, comme nous l’évoquions dans un précédent billet, le groupe Multiburo a lancé, de manière tonitruante, une offre de bureaux flexibles: «Le bureau Quattro flex ». Accessible à partir de 295€/mois, cette formule devrait obliger ses concurrents à revoir rapidement leurs cartes.

D’ailleurs, un article paru le 25 août dernier sur le site Officing Today, «How Does Regus Downgrade Impact Business Center Industry?», sonnait comme un avertissement à l’ensemble de la filière. En effet, les agences de notation financière se montrent particulièrement sceptiques à l’égard des grands groupes de centres d’affaires, notamment sur leurs capacités à s’adapter aux nouvelles exigences du marché. Urgent, ce remaniement implique notamment de prendre en compte les attentes de travailleurs nomades de plus en plus nombreux, et de mettre en place des services adaptés à cette nouvelle population. En somme, d’ajuster l’offre à la demande… Hasard peut-être, cette thématique sera abordée lors de la table-ronde « Mobilité & Espaces de travail » organisée demain, mardi 13 septembre, par Neo-nomade.
« Boule de cristal, que vois-tu ?»
Alors que de nombreux acteurs, luttant contre le culte du présentéisme, promeuvent au quotidien de nouvelles alternatives de travail, certains réfléchissent (déjà) au futur desdites alternatives. Au lendemain du Labor Day, Desmag publiait un article interrogeant l’avenir du coworking. Quel sens recouvrira le concept d’ici cinq ans ? Élargi, deviendra-t-il un terme générique finalement synonyme de travail ? Neuf militants du coworking, gestionnaires d’espaces (parmi lesquels Eric, de La Mutinerie), et parfois précurseurs, ont été invités à s’exprimer sur ces questions. Les avis sont évidemment partagés. Des divergences qui, finalement, témoignent des visons et formes multiples que revêt déjà le concept. Après tout, l’avenir n’appartient-il pas aux défricheurs d’avenir ?