Retrouvez dans notre revue de presse hebdomadaire notre sélection de l’actu du télétravail et des tiers-lieux. Études, nouveautés, faits marquants… Que retenir cette semaine?

Les embouteillages et cætera… mais oui, mais oui, c’est la rentrée !

Haut les cœurs ! Cette semaine, de nombreux salariés ont repris le chemin du bureau. Une rentrée également synonyme de retrouvailles avec les embouteillages, avec les transports en communs bondés… Bref, une série d’épreuves dignes des 12 travaux d’Hercule en perspective et tout ça, pour simplement allumer un ordinateur ? L’annonce de ce programme peu réjouissant est donc une nouvelle occasion pour parler télétravail. Un sujet qui a d’ailleurs été évoqué dans le cadre de plusieurs manifestations ces derniers jours, et notamment lors du séminaire « Vivre autrement, le télétravail en Massif Central », qui s’est tenu le 30 août dernier à Murat. Il existe plusieurs avantages au télétravail. L’un d’eux est de permettre l’optimisation des déplacements et de rapprocher le lieu de travail. Or, une réduction de seulement 3% du trafic permettrait de restaurer la fluidité aux heures de pointe…
Légère digression : à vos agendas, « Mobilité et espace de travail » seront  justement  les grands thèmes abordés lors de la conférence de presse organisée par la caravane le 13 septembre prochain.

Sur l'autoroute du travail...C'était sans doute un jour de chance...euh, non !

Revenons à nos moutons… Le sujet « télétravail » ne peut être traité uniquement en termes d’avantages individuels. Effectivement, le télétravail est avant tout une forme d’organisation du travail. Qui dit « organisation du travail », dit également « pratiques managériales particulières ». Selon une étude de CSP Formation, parue le 22 août dernier, 72% des managers interrogés ont déclaré que le télétravail les oblige à encadrer différemment leurs équipes. Les résultats de cette étude ont été repris dans deux articles cette semaine: l’un, publié sur La Tribune.fr, l’autre sur Cadremploi.fr. Tous deux évoquent les difficultés que peut présenter l’encadrement à distance, mais évoquent aussi les clés pour réussir cette transition. Un « nomadisme réussi » supposerait donc que le manager procède à une bonne définition des tâches et responsabilités de chacun, qu’il motive régulièrement ses équipes, qu’il use modérément des outils de communication… Toutefois, comme le souligne l’étude, cela implique de répondre en amont aux besoins de formation exprimés par les managers, sur tous ces sujets.
Il y a donc encore du chemin à parcourir pour que le télétravail coule de source…

Je hacke, tu hackes, il hacke, nous hackons…. ?

Histoire de route toujours, il s’agit maintenant de suivre celle des « hackers évangélistes ». Jeudi dernier, un article de OWNI était effectivement consacré à un hackbus viennois, parti à la rencontre des gens pour leur faire découvrir la culture des hackers. Les hackers sont, à l’origine, des bricoleurs qui adorent détourner les objets de leur destination initiale, et non des gars à lunettes, rivés toute la sainte journée sur leurs écrans d’ordinateurs. Pour l’un des initiateurs de ce « hack-tour », le hacking s’est « embourgeoisé ». Cette approche nomade viserait à renouer avec la tradition subversive du mouvement et à dispenser la philosophie du Do-It-Yourself à laquelle ils sont tant attachés. Comme le souligne l’article, cette démarche s’inscrit dans un mouvement de réappropriation de l’espace public, qui passe notamment par le détournement des moyens de communication. Le hacking est finalement aussi une affaire de contexte.
Dans le fond, ne serions-nous pas tous un peu hacker ?

Géo Trouvetou, hacker de l'extrême

Dans un précédent billet, nous nous étions intéressés aux technologies mobiles et à la manière avec laquelle nous les utilisions pour s’approprier l’espace public. Un parc n’était plus seulement le lieu du promeneur solitaire mais devenait aussi un lieu d’échange, de débat, de travail…

Illusion d’optique dans la cité tokyoïte ?

Point question de pareidolie: un marathonien japonais, Apple Addict, a reproduit le logo de la célèbre firme américaine dans le centre-ville de Tokyo afin de rendre hommage à Steeve Jobs après sa démission.

Un hommage en forme de fruit

Selon, le billet du Journal du Geek publié le 30 août, l’homme se serait muni d’un GPS, de deux iPhones et de l’application mobile Runkeeper. Alors, savoir s’il a détourné l’appli de son usage (et donc hacké) n’est pas la question.
Avis aux bidouilleurs: qui serait prêt à dessiner un zèbre dans Paris ?